L'Homme Noir

Ballet de chambre en un acte
d'après le dernier poème de Sergueï Essenine
Musique et scénographie : Eugène Popoff
Durée : environ 45 minutes

À propos du spectacle

"L'Homme Noir" est un spectacle sur la solitude totale, la dissolution de la personnalité, et le double intérieur né des peurs refoulées, de la culpabilité et de la douleur.
Face à lui-même, l'homme perd le lien avec la réalité et plonge dans l'abîme de sa propre ombre.
C'est une histoire sur la facilité avec laquelle nos peurs peuvent devenir nos geôliers — et la difficulté de s'en libérer.

Source d'inspiration

Le dernier poème de Sergueï Essenine — "L'Homme Noir" — a été le point de départ de la création du spectacle.
Lettres, souvenirs de contemporains, vers écrits dans le sang sur un morceau de papier : tout cela a tissé la trame émotionnelle de ce ballet.
Ici, pas de narration linéaire — seulement un voyage à l'intérieur d'une âme en train de se désintégrer.

Concept artistique

Nous avons appris à dissimuler nos côtés obscurs.
Mais un jour, au fond de nous, apparaît celui qui nous regarde avec une froide compassion — l'Homme Noir.
Il est silencieux, implacable, puissant. Il sait tout ce que nous avons tenté d'oublier.
"L'Homme Noir" est un ballet sur l'effondrement qui commence imperceptiblement — et devient irréversible.

A step into the abyss of one’s own soul

Sergueï Essenine

Poète scandaleux et lumineux, Sergueï Essenine brûlait sa vie à pleines mains, incapable de s'adapter à la nouvelle réalité qui l'entourait.
Sa fin brutale, officiellement classée comme suicide, laisse derrière elle plus de questions que de réponses.
"L'Homme Noir" devient le reflet ultime de cet affrontement intérieur, entre l'élan de vivre et la tentation de disparaître.

Né pour chanter la beauté du monde, Essenine s'est brisé contre l'indifférence de l'époque nouvelle.
Son dernier poème, "L'Homme Noir", n'est pas un adieu, mais un combat désespéré pour rester vivant face au vide.
Un combat perdu, mais d'une beauté farouche.
О тортах

"Celui qui lutte contre des monstres doit prendre garde de ne pas devenir lui-même un monstre.
Et si tu regardes longtemps dans l'abîme, l'abîme regarde aussi en toi."

— Friedrich Nietzsche